Un poète devenu par la force des choses simple bouquiniste à Istanbul revient dans son village natal. Ayla, autrefois secrètement amoureuse de lui, l’invite à s’acquitter du rituel que la mort à empêcher sa mère d’accomplir. Sur ces riens, ces non-dits, ces émotions refoulées et ces sentiments avortés, le cinéaste construit un scénario en demi-teinte et prouve, à travers une mise en scène pudique, un superbe sens du détail palliant un dialogue volontairement épuré. Il compose avec cette histoire simple et ces sentiments universels une mélopée mélancolique d’une belle puissance émotionnelle. Et confirme aux côtes de Nuri Bilge Ceylan (Les climats) le renouveau du cinéma turc.
Xavier Leherpeur
Monday, April 28, 2008
Subscribe to:
Post Comments (Atom)
No comments:
Post a Comment